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Discussion et redéfinition du concept controversé des cellules souches cancéreuses

Discussion et redéfinition du concept controversé des cellules souches cancéreuses

Depuis des années, le concept de cellules souches cancéreuses est abondamment utilisé dans la littérature scientifique malgré le manque d’une définition précise le caractérisant. Dans cet article, nous discutons les différentes propriétés habituellement attribuées à ces cellules. Cette discussion nous amène à redéfinir clairement le concept de cellules souches: ces cellules ne constitueraient plus une population de cellules distinctes, plastiques et générant la diversité clonale de la tumeur, mais il s’agirait plutôt d’une propriété cellulaire parmi d’autres, plus ou moins réversible, exprimée par certaines cellules dans une population tumorale, à un moment donné. Ce nouveau phénotype devra être clairement défini à l’aide de critères fonctionnels (greffe, positionnement hiérarchique) et/ou biochimiques (expression de facteurs de transcription). Ce nouveau paradigme offre de nouvelles perspectives pharmaceutiques puisque les cellules tumorales à éliminer ne forment pas une seule population cellulaire, mais bien plusieurs populations en constante évolution. Les stratégies thérapeutiques devront donc intégrer à l’avenir une combinaison d’outils diagnostiques et de traitements qui ciblerait en même temps le plus grand nombre de populations tumorales possible, ne permettant pas, ainsi, aux cellules déjà résistantes à l’une des thérapies de survivre.   Published ahead of print.

L’Elevate® antérieur et l’avertissement de sécurité de la FDA... Les mèches vaginales sont-elles à déconseiller?

L’Elevate® antérieur et l’avertissement de sécurité de la FDA... Les mèches vaginales sont-elles à déconseiller?

Le prolapsus pelvien est un problème important au niveau des soins de santé et dans le domaine de l’uro-gynécologie, qui peut avoir un impact considérable sur la qualité de vie d’une femme. Trente à 50% de la population féminine ayant enfanté y sont confrontées au cours de leur vie, et quelque 2% des femmes seraient symptomatiques. En cas de cystocèle, la réparation antérieure au moyen de tissu autologue (colporraphie antérieure) a toujours constitué le traitement standard, mais 40 à 60% de ces patientes récidivent. En outre, une colporraphie antérieure n’offre pas de soutien apical, puisqu’elle répare des défects antérieurs sur la ligne médiane (1). Suite aux bons résultats enregistrés par les urologues avec les bandelettes mi-urétrales pour le traitement de l’incontinence, il n’est dès lors pas surprenant que les premières techniques portant sur la mise en place transvaginale de mèches pour le traitement d’une cystocèle aient été développées dans les années nonante. Une revue Cochrane de 2012 a confirmé les bons résultats anatomiques et subjectifs obtenus lors de l’utilisation de mèches transvaginales placées dans le compartiment antérieur, avec une nette réduction du risque de récidives (2). Mais la sécurité des mèches fait l’objet de discussions…   Published ahead of print.